Le 19 janvier 2013 a été une date charnière pour le permis moto avec une refonte totale de l’accès aux deux-roues motorisés. Cette reforme a pour vocation de suivre la directive européenne 2006/126/CE, mais aussi de prendre en compte les évolutions techniques des deux dernières décennies, car la dernière réforme du début des années 90 oubliait deux révolutions techniques : celle du freinage ABS pour les motos, et l’arrivée des maxi-scooters. Dans le détail, si la directive européenne impose les grandes lignes de la réglementation, elle laisse aux États des marges de manœuvre pour son application. L’évitement est, par exemple, une manœuvre imposée par la directive, et notamment les pays du nord de l’Europe, alors qu’elle est était décriée en France en étant effectué trop rapidement en plus d’être anticipée et non réalisée par surprise, et donc bien loin de la réalité d’une situation réelle sur la route.
La réforme du permis moto en France a été
concrétisée au sein de la DSCR (Délégation
à la Sécurité et à la Circulation Routière) par
Pierre Stefanizzi, chef du Bureau du permis
de conduire après maintes concertations
avec des organisations syndicales des
formateurs à la conduite, des inspecteurs
du permis de conduire et des associations
de motards, principalement la FFMC
(Fédération Française des Motards en Colère).