Les formations professionnelles: (A dérouler) : FIMO, FCO, Passerelles, TAXI, VTC, Eco-conduite.
Dates des formations FIMO et FCO en bas de page. Voir également sur le calendrier 2022
LA F.I.M.O. (FORMATIONS INITIALE MINIMALE OBLIGATOIRE)


Est l’un des pré requis pour obtenir la qualification professionnelle de conducteur routier.
La qualification professionnelle des conducteurs routiers est obligatoire pour les conducteurs des véhicules de transports de marchandises de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) et des véhicules de transport de voyageurs comportant, outre le siège du conducteur, plus de huit places assises. Cette obligation est généralisée à tous les pays de l’union européenne avec la directive 2003/59/CE du 15 juillet 2003. Elle est applicable à compter du 10 septembre 2008 pour les transports de voyageurs et du 10 septembre 2009 pour les transports de marchandises.
Réglementation
Le siège de la réglementation se trouve à l’article 1er de l’ordonnance no 58-1310 du 23 décembre 1958. Cet article exonère un certain nombre de ces conducteurs de l’obligation de FIMO ; il s’agit de ceux :
des véhicules dont la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 45 kilomètres par heure (exemple : tracteurs agricoles, moissonneuses-batteuses) ;
des véhicules affectés aux services des forces armées, de la protection civile, des pompiers et des forces de police ou de gendarmerie, ou placés sous le contrôle de ceux-ci ;
des véhicules subissant des tests sur route à des fins d’amélioration technique, de réparation ou d’entretien et des véhicules neufs ou transformés non encore mis en circulation ;
des véhicules utilisés dans des états d’urgence ou affectés à des missions de sauvetage ;
des véhicules utilisés lors des cours de conduite automobile en vue de l’obtention d’un permis de conduire ou dans le cadre de la formation professionnelle prévue au présent article ;
des véhicules utilisés pour des transports non commerciaux de voyageurs ou de biens dans des buts privés (exemple : déménagement privé, transport par le bénévole d’une association de marchandises lui appartenant) ;
des véhicules transportant du matériel ou de l’équipement, à utiliser dans l’exercice du métier de leur conducteur, à condition que la conduite du véhicule ne représente pas l’activité principale du conducteur (exemple : employé d’ERDF chargé de la maintenance des câbles aériens conduisant un élévateur auxiliaire, employé d’entreprise de BTP conduisant le porte-engins de la pelleteuse dont il se servira sur un chantier) ;
des véhicules commerciaux à caractère historique.
Conditions d’obtention
La formation est dispensée par un organisme de formation agréé qui peut être un centre spécialisé ou une auto-école d’importance. Il faut être titulaire d’un permis de conduire du groupe lourd : C1, C1E, C ou CE pour le transport de marchandises et D1, D1E, D ou DE pour le transport de voyageurs. Le stage a une durée de cent quarante heures au moins sur quatre semaines.
Il comporte une partie théorique et une partie pratique de conduite sur véhicule. L’obtention de la FIMO est conditionnée à la réussite à un examen final. À la différence du permis de conduire, l’examen n’est pas organisé par l’état mais par le centre de formation lui-même, d’où l’importance de leur contrôle par les services de l’État.
Programme
Thème 1 : perfectionnement à la conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité ;
Thème 2 : application des réglementations (R.S.E., entre autres) ;
Thème 3 : santé, sécurité routière et sécurité environnementale ;
Thème 4 : service, logistique.
Le programme détaillé de la formation est prévu en France par un arrêté du .
Validité et renouvellement
La qualification professionnelle est valable à vie. Les connaissances des conducteurs routiers sont actualisées tous les cinq ans par une formation continue obligatoire (FCO). Le stage a une durée de trente-sept heures au moins sur cinq jours. Il peut être scindé en deux sessions sous certaines conditions. La formation est dispensée par les mêmes organismes qui organisent les stages FIMO ou par un moniteur d’entreprise sous la responsabilité de l’un de ces centres.
Équivalence
La qualification professionnelle peut être obtenue par équivalence avec un titre professionnel du transport routier comme un titre professionnel, CAP ou BEP pour la France.
Les conducteurs déjà en activité lors de l’entrée en vigueur de la réglementation européenne bénéficient sous certaines conditions d’une attestation de présence qui valide leur qualification professionnelle. Les conducteurs routiers des entreprises françaises gardent le bénéfice de la formation nationale en vigueur jusqu’alors.
Reconversion
Un conducteur qui possède la qualification professionnelle en transport de marchandises et qui est titulaire des permis de conduire D1, D1E, D ou DE peut obtenir la qualification professionnelle en transport de voyageurs en suivant une formation dite « passerelle » d’une durée de trente-cinq heures au moins sur cinq jours.
Il en est de même pour un conducteur titulaire de la Formation initiale minimale obligatoire en transport de voyageurs, qui peut obtenir son équivalent en transport de marchandises avec cette même formation dite « passerelle »
LA F.C.O. (FORMATION CONTINUE OBLIGATOIRE)

Est un stage de remise à niveau des connaissances qui concerne les conducteurs des véhicules de transports de marchandises de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) et des véhicules de transport de voyageurs comportant, outre le siège du conducteur, plus de 8 places assises. Cette obligation est généralisée à tous les pays de l’union européenne avec la directive 2003/59/CE du 15 juillet 2003. Elle est applicable à compter du 10 septembre 2008 pour les transports de voyageurs et du 10 septembre 2009 pour les transports de marchandises.
Conditions d’obtention
La formation est dispensée par un organisme de formation agréé qui peut être un centre spécialisé ou une auto-école d’importance. Elle peut être dispensée par un moniteur d’entreprise sous la responsabilité d’un centre agréé. La formation a une durée de 35 heures au moins sur 5 jours. Elle peut être scindée en 2 sessions sous certaines conditions. Contrairement à la FIMO, il n’y a pas de test éliminatoire en fin de stage mais une auto-évaluation.
Programme
le perfectionnement à la conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité ;
l’application des réglementations ;
la santé, la sécurité routière et la sécurité environnementale ;
le service, la logistique.
Le cahier des charges complet de la formation est prévu en France par un arrêté du 3 janvier 2008.
Validité et renouvellement
La première FCO a lieu au plus tard 5 ans après l’obtention de la qualification initiale de conducteur routier et elle doit être renouvelée tous les 5 ans.
LA PASSERELLE

La PASSERELLE : C’est le fait de passer, de la FIMO voyageurs à la FIMO marchandises et vice/versa, quand la personne a déjà l’une ou l’autre. Et de ce fait, obtenir les deux.
Reconversion
Un conducteur qui possède la qualification professionnelle en transport de marchandises peut obtenir la qualification en transport de voyageurs et inversement sans avoir à suivre l’intégralité de la formation initiale. Le candidat suivra une formation dite « passerelle » d’une durée de 35 heures au moins sur 5 jours.
Devenir chauffeur de taxi

Vérifié le 18 janvier 2016 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), Ministère en charge de l’intérieur
La profession de chauffeur de taxi est réglementée, c’est-à-dire que pour l’exercer, il faut remplir plusieurs conditions : ne pas avoir fait l’objet de certaines condamnations, avoir obtenu la carte professionnelle après l’examen du certificat de capacité professionnelle et suivre la formation continue obligatoire. Un taxi est limité à 8 places assises au maximum (plus celle du chauffeur).
Pour être chauffeur de taxi, il ne faut pas avoir fait l’objet :
d’une condamnation figurant au bulletin n°2 de son casier judiciaire :
d’une condamnation définitive pour un délit sanctionné par un retrait de 6 points du permis de conduire : par exemple conduite en état d’ivresse ou après usage de stupéfiants, excès de vitesse de plus de 50 km/h, blessures involontaires,
d’une condamnation définitive pour conduite d’un véhicule sans permis correspondant à sa catégorie, ou malgré l’annulation, l’invalidation du permis, l’interdiction de l’obtenir ou pour refus de le restituer après annulation ou invalidation,
d’une condamnation définitive par une juridiction française ou étrangère à une peine criminelle ou correctionnelle d’au moins 6 mois d’emprisonnement pour vol, escroquerie, abus de confiance, atteinte volontaire à l’intégrité de la personne, agression sexuelle ou infraction à la législation sur les stupéfiants,
d’un retrait définitif de la carte professionnelle de conducteur de taxi, dans les 10 ans qui précèdent la demande d’inscription à l’examen,
d’une exclusion pour fraude à l’examen du certificat de capacité professionnelle, dans les 5 ans qui précèdent la demande d’inscription à l’examen.
Pour obtenir la carte professionnelle de chauffeur de taxi, il faut réussir l’examen du certificat de capacité professionnelle. Il y a une ou plusieurs sessions annuelles dans chaque département. Le préfet en fixe le calendrier avant le 1er octobre de l’année précédente.
Conditions d’inscription
Pour pouvoir s’y inscrire, il faut remplir toutes les conditions suivantes :
être titulaire du permis de conduire de la catégorie B en cours de validité et dont le nombre maximal de points n’est pas affecté par le délai probatoire,
être reconnu apte par un médecin agréé par la préfecture
Etre titulaire du diplôme PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1) depuis moins de 2 ans,
avoir un casier judiciaire (bulletin n°2) ne comportant aucune des condamnations incompatibles avec l’exercice de la profession.
Documents à fournir
un certificat médical délivré par un médecin agréé,
une photocopie recto/verso du permis de conduire de la catégorie B,
une photocopie de l’attestation du diplôme de prévention et secours civiques de niveau 1,
une photocopie recto-verso d’une pièce d’identité indiquant la nationalité en cours de validité,
pour les candidats non européens un titre de séjour autorisant à exercer une activité professionnelle en France,
une copie ou un extrait d’acte de naissance, ou une copie du livret de famille, indiquant la filiation,
4 photos d’identité récentes et originales,
3 enveloppes timbrées libellées au nom et à l’adresse du candidat.
Le formulaire d’inscription à l’examen, disponible en préfecture ou sur son site internet, complété et signé par le candidat, tient lieu de demande d’inscription.
Le dossier doit être adressé à la préfecture 2 mois avant le début de la session (le cachet de la poste faisant foi). Le préfet accuse réception du dépôt de candidature et informe à cette occasion les candidats qui ne remplissent pas les conditions pour se présenter à l’examen.
En l’absence de réponse dans les 2 mois, l’inscription à l’examen est considérée comme accordée.
À noter :
le bulletin n°2 du casier judiciaire ne peut pas être délivré directement aux personnes concernées. Seules certaines autorités administratives peuvent l’obtenir pour des motifs précis. C’est donc à l’administration d’en faire la demande au casier judiciaire national.
Nature des épreuves
L’examen comprend plusieurs épreuves sur des sujets divers : réglementation générale, sécurité routière, français, gestion, réglementation locale, épreuve de conduite…
L’examen est constitué de :
épreuve d’admissibilité : 2 unités de valeur nationales (UV1 et UV2) qui peuvent être passées dans n’importe quel département,
épreuve d’admissibilité : 1 unité de valeur départementale (UV3),
épreuve d’admission : 1 unité de valeur départementale (UV4).
Chaque unité de valeur peut être obtenue séparément.
Les unités de valeur départementales (UV3 et UV4) doivent être obtenues dans le département où le candidat souhaite exercer, sauf à devoir les repasser dans ce département.
Coût de l’examen
Plus de renseignements : Fouilleul Formations Contacts
En cas de succès à l’examen, le préfet délivre au candidat, dans les 3 mois suivant sa demande, une carte professionnelle qui précise le département (ou les départements) dans lequel (ou lesquels) il peut exercer son activité.
Cette carte peut être retirée par le préfet en cas de non-respect de la réglementation.
Tout titulaire de cette carte doit la restituer à la préfecture dès lors qu’il cesse d’exercer.
Tout conducteur de taxi est tenu de suivre, tous les 5 ans, un stage de formation continue, d’une durée de 16 heures dispensée par une école agréée et faisant l’objet d’une attestation valable 5 ans.
Pour exercer l’activité de taxi, plusieurs statuts juridiques sont possibles : artisan, salarié, travailleur indépendant locataire ou sociétaire de coopérative.
La déclaration de début d’activité est différente selon le statut du chauffeur :
s’il est artisan, titulaire d’un contrat de location gérance, il doit s’immatriculer auprès du répertoire des métiers (RM),
s’il est salarié ou sociétaire de coopérative, l’employeur doit effectuer une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) dans les 8 jours avant l’embauche,
s’il est travailleur indépendant locataire de son véhicule professionnel, il doit déclarer son activité au centre de formalités des entreprises (CFE) de l’Urssaf, dont dépend son domicile.
Attention :
l’exploitant doit être titulaire d’une autorisation de stationnement sur la voie publique, appelée communément licence de taxi, en attente de la clientèle.
COMMENT DEVENIR CHAUFFEUR DE TAXI ?
Exercer le chauffeur de taxi ne s’improvise pas ! L’accès à la profession est régi par une réglementation très stricte, décrite dans la loi n° 95-66 du 20 janvier 1995.
Il faut obligatoirement obtenir un diplôme spécifique, le Certificat de Capacité Professionnelle du Conducteur de Taxi (CCPCT), délivré par la préfecture du département d’exercice (préfecture de police à Paris).
Conditions d’accès à la profession :
Nul ne pourra obtenir le CCPCT s’il ne remplit pas l’ensemble des conditions suivantes :
• être titulaire du permis B depuis au moins trois ans (ce qui implique que l’âge minimal pour être taxi est de 21 ans) et ne pas avoir commis d’infraction ou de retrait du permis pour conduite en état d’ivresse ou autre délit grave,
• passer une visite médicale obligatoire,
• avoir un casier judiciaire vierge,
• avoir passé un diplôme de secourisme : la formation Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1)
Formation nécessaire :
Plus de renseignements : Fouilleul Formations Contacts
Composition de l’examen :
• une épreuve d’admissibilité : l’épreuve nationale (connaissance de la langue française, réglementation nationale de la profession, gestion, code de la route, sécurité).
• une épreuve d’admission : l’épreuve locale ou départementale (connaissance topographique, réglementation locale, itinéraires, conduite d’un véhicule taxi, mémorisation d’adresses, connaissance des monuments, bâtiments publics, administrations…).
DEVENIR Exploitant ou conducteur de voiture avec chauffeur (VTC)


